"Très franchement, la tournure prise par les événements ne m'étonne guère, car ce type d'organisations est traditionnellement utilisé par les services de renseignement étrangers afin de collecter des informations", a-t-il indiqué.
"Je ne suis pas directeur des services de renseignement. Cependant, les informations dont la presse se fait régulièrement l'écho ainsi que les rapports qui me sont transmis par les dirigeants russes font état de problèmes liés à l'espionnage", a-t-il ajouté.
Le BC ne s'était pas soumis aux autorités russes qui exigeaient la fermeture, à partir du 1er janvier dernier, de ses bureaux régionaux, arguant qu'ils n'avaient pas été enregistrés en bonne et due forme. Le ministère russe des Affaires étrangères a finalement obtenu la fermeture bureaux de Saint-Pétersbourg et d'Ekaterinbourg, s'attirant des critiques de la part des Etats-Unis et de l'Union européenne.
L'affaire du British Council a provoqué une aggravation des relations russo-britanniques.