"Une éventuelle augmentation des effectifs des troupes géorgiennes dans la zone du conflit ne peut que provoquer le renforcement des effectifs russes jusqu'au plafond fixé. Ceci dans un seul but, maintenir la paix et éviter le bain de sang", indique un communiqué du ministère russe.
Selon le ministère, "le renforcement des effectifs du contingent de maintien de la paix ne contredit pas le mandat des Forces collectives de la CEI".
Avant l'arrivée des renforts, 1.997 soldats russes étaient stationnés dans la zone du conflit. Actuellement, ce nombre est de 2.542. Conformément à la résolution du Conseil des chefs d'Etat de la CEI du 22 août 1994 sur l'utilisation de la Force collective de maintien de la paix, les effectifs ne peuvent excéder 3.000 hommes.
"Les soldats russes poursuivront leur mission, conformément au mandat des forces collectives de la CEI et aux normes du droit international. Elles ont prouvé leur utilité, comme le montre la prorogation de leur mandat par le Conseil de sécurité de l'ONU en avril 2008", poursuit le document.
L'ancienne république autonome d'Abkhazie a proclamé son indépendance envers la Géorgie après la chute de l'URSS en 1991. Le conflit abkhazo-géorgien a débuté le 14 août 1992 après l'entrée des troupes géorgiennes en Abkhazie où elles se sont heurtées à une résistance armée. Les affrontements, à la suite desquels la Géorgie a perdu le contrôle de l'Abkhazie, se sont achevés le 30 août 1993. L'Abkhazie tente depuis d'obtenir la reconnaissance de son indépendance au niveau international. Tbilissi considère l'Abkhazie comme une partie intégrante du pays et lui propose une large autonomie au sein de la Géorgie.
