"Les négociations se poursuivent", a déclaré le diplomate lors d'un point presse.
Selon M. Pankine, la Russie est opposée aux sanctions, qu'elle juge "déplacées".
"Nous reconnaissons l'existence de graves problèmes au Zimbabwe, mais nous considérons qu'ils doivent être résolus par le dialogue au sein du pays, avec la participation des différents leaders politiques, sans pression extérieure", a-t-il fait remarquer.
Le 29 mars dernier, une multitude d'irrégularités on été relevées lors de l'élection présidentielle du Zimbabwe.
Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC, opposition) a obtenu une large victoire, le parti au pouvoir prétendant pourtant qu'aucun candidat n'avait recueilli le nombre requis de suffrages au premier tour.
Ignorant les protestations de l'opposition à l'intérieur du pays et de l'Occident, la Commission électorale a fixé la date du second tour de scrutin. Néanmoins, le chef du MDC, Morgan Tsvangirai, a renoncé à sa participation pour dénoncer les violences exercées par le pouvoir contre l'opposition et les conditions antidémocratiques du scrutin.
Robert Mugabe, 84 ans, au pouvoir au Zimbabwe depuis 1980, a été déclaré vainqueur de l'élection présidentielle le 29 juin. Il était le seul candidat en lice après le retrait de M. Tsvangirai.
La communauté internationale a quant à elle condamnée un scrutin "injuste et antidémocratique", et a menacé d'introduire des sanctions. Au sein du G8, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, et l'Allemagne souhaitent l'adoption de mesures fermes à l'égard de M. Mugabe.
