"Les leçons du passé doivent être solidement assimilées par la société afin de servir de base à la concorde nationale, et non au schisme", a déclaré le président de la chambre basse du parlement russe aux participants d'un sommet se tenant à Ekaterinbourg dans le cadre des journées de commémoration des 90 ans du massacre.
Le dernier empereur russe Nicolas II, son épouse Alexandra, leurs cinq enfants, trois de leurs serviteurs et un médecin ont été fusillés par la Tchéka, la police politique de Lénine, dans la nuit du 17 juillet 1918 à Ekaterinbourg (Oural). Reconnus martyrs, ils ont été canonisés en 2000 par l'Eglise orthodoxe russe.
"Afin d'avancer en confiance vers l'avenir, nous devons impérativement nous imposer une relecture des heures tragiques de notre histoire", a-t-il poursuivi.
"Ces années constituent pour notre pays une fracture, elles sont synonymes de rupture avec les traditions et de perte de nos repères moraux. En évoquant les événements de juillet 1918, nous pleurons toutes les victimes de cette époque cruelle", a-t-il conclu.