La transformation radicale des relations internationales, la fin de la confrontation idéologique et l'effacement de l'héritage de la "guerre froide", ainsi que des préjugés et des partis pris qui y sont liés, le renforcement de la Russie et de ses positions internationales, - tout cela a notablement élargi les possibilités de la coopération.
"Le risque d'une guerre d'envergure, y compris nucléaire, a été réduit", rappelle la Conception.
Mais, de l'avis des auteurs du document, les alliances militaro-politiques ne sont plus capables de contrer les défis et les menaces transfrontalières actuelles.
"La diplomatie des réseaux s'appuyant sur des formes de participation souple aux structures multipartites, dans le but de rechercher en commun des solutions aux problèmes, vient remplacer les approches dites de blocs", lit-on dans le document.
Dans le même temps, de l'avis des auteurs de la Conception, la stratégie des actions unilatérales déstabilise la situation internationale, "provoque des tensions et la course aux armements, approfondit les contradictions entre Etats, attise la haine ethnique et confessionnelle, provoque des tensions dans les rapports entre civilisations".
"L'utilisation de mesures coercitives avec recours à la force armée en contournant la Charte de l'ONU et le Conseil de sécurité n'est pas à même d'éliminer les contradictions économiques, sociales, interethniques et autres, sape les fondements du droit international et conduit à l'élargissement des espaces de conflits", y compris à proximité immédiate de la Russie, souligne le document.