"Je n'exclus pas que La Haye, Strasbourg et les institutions dans d'autres villes puissent être engagées dans une enquête sur ces crimes terribles et sur ce drame inhumain", a-t-il indiqué.
Selon lui, beaucoup de soldats de paix russes "ont été tués par leurs partenaires dans la force de paix", des militaires géorgiens.
"Il y a un bataillon russe, un bataillon ossète et un bataillon géorgien (...). Soudainement, les Géorgiens, les soldats de paix géorgiens, se mettent à tirer sur leurs collègues russes (...)", a noté M. Karassine, ajoutant que "cela est certes un crime de guerre".
Le vice-ministre a aussi qualifié les événements en Ossétie du Sud de "désastre".
Dans la nuit du 7 au 8 août, les troupes géorgiennes se sont introduites sur le territoire de la république non reconnue d'Ossétie du Sud et ont soumis sa capitale, Tskhinvali, à des tirs. Les autorités sud-ossètes font état de très nombreuses victimes civiles. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, évoque le chiffre de 1.500 morts. Le contingent de paix russe déplore 12 tués.