"Lors des négociations avec M. Sarokzy, à Moscou, nous lui avons clairement signifié que nous n'avions pas l'intention d'annexer une partie de la Géorgie. Nous allons nous replier dans les zones de sécurité, déterminées par des accords internationaux. Mais nous ne prévoyons pas d'y rester éternellement. Nous considérons que ce sont des territoires géorgiens. Notre but n'est que d'y garantir la sécurité, d'empêcher qu'y soient amassées secrètement, comme cela a été le cas cette fois-ci, des troupes et du matériel de guerre, et d'éviter que soient réunies les conditions d'un nouveau conflit armé", a fait savoir le premier ministre.
"Le plus important pour nous est de garantir la sécurité dans cette zone. La prochaine étape sera d'aider l'Ossétie du Sud à assurer ses frontières", a-t-il poursuivi.
M. Poutine a évoqué la nécessité de mettre au point des mécanismes de coopération avec les structures européennes sur cette question.
"Sur ce point, je tiens à dire que nous saluons la participation d'observateurs internationaux, de l'OSCE, de l'Union européenne, parmi lesquels des Allemands. Il faut seulement s'accorder sur les principes de ce travail conjoint", a précisé l'ancien président russe.