M. Belykh, qui a accepté la proposition, a promis de "jeter toutes ses forces" dans le développement de la région de Kirov.
"C'est un travail très sérieux et très responsable, car il s'agit d'une région difficile, qui a été frappée par la crise financière", a-t-il reconnu dans un entretien accordé à RIA Novosti.
M. Belykh a par ailleurs annoncé son retrait du mouvement d'opposition Solidarité, créé à l'instar du mouvement syndicaliste polonais Solidarnosc après la dislocation de l'Union des forces de droite (SPS) dont il avait été président.
Le président russe cherche à être "moins prévisible" dans ses décisions que son prédécesseur Vladimir Poutine qui choisissait ses collaborateurs dans un cercle restreint regroupant ses anciens assistants et conseillers, a estimé Ivan Melnikov, le numéro deux du Parti communiste (KPRF), l'unique parti d'opposition présent actuellement à la Douma (chambre basse du parlement).
Qualifiant cette décision d'"inattendue" et d'"extraordinaire", M. Melnikov a tout de go évoqué le cas de Dmitri Rogozine, qui avait quitté le parti d'opposition nationaliste Rodina ("La Patrie"), aujourd'hui inexistant, pour devenir ambassadeur russe auprès de l'OTAN.
Selon la législation russe, c'est le chef de l'Etat qui propose une candidature de gouverneur à l'examen du parlement régional en question qui l'approuve ou la rejette. Le mandat de Nikolaï Chakleïne, l'actuel gouverneur de la région, expire le 14 janvier prochain.
