Le brise-glace nucléaire Rossiïa met le cap sur l'Arctique

© RIA Novosti . Alexander StelliferovskyLe brise-glace à propulsion nucléaire Rossiïa.
Le brise-glace à propulsion nucléaire Rossiïa. - Sputnik Afrique
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Le brise-glace à propulsion nucléaire Rossiïa a quitté samedi le port de Mourmansk pour l'Arctique afin de mettre en place la station polaire dérivante SP-38 chargée d'étudier le climat de la région, rapporte le correspondant de RIA Novosti à bord du navire.

Le brise-glace à propulsion nucléaire Rossiïa a quitté samedi le port de Mourmansk pour l'Arctique afin de mettre en place la station polaire dérivante SP-38 (Pôle Nord-38) chargée d'étudier le climat de la région, rapporte l'envoyé spécial de RIA Novosti Alexandre Stelliferovski à bord du navire.

L'expédition est conduite par Artour Tchilingarov, célèbre explorateur et représentant spécial du président russe pour la coopération internationale arctique en Arctique et en Antarctique.

Le Rossiïa recherchera une banquise dérivante capable d'accueillir la base, qui hébergera 15 chercheurs et le matériel de la mission. La durée de l'expédition pourrait être de 25 jours, mais dépendra au final du temps nécessaire pour trouver le bloc de glace susceptible d'accueillir la station. Les chercheurs resteront à bord de la station pendant un an afin d'étudier l'océan, les glaces et l'atmosphère de la région arctique, qui a un impact particulier sur le climat de toute la planète.

Le brise-glace traversera la quasi-totalité du passage du Nord-Est. L'examen des banquises sera conduit depuis un hélicoptère qui décollera du pont d'envol du navire dans les très dures conditions de la nuit polaire.

 L'envoyé spécial de RIA Novosti Aleksandre Stelliferovski écrit sur son blog consacré à l'expédition:

"Le dernier jour avant le départ est bien difficile pour l'équipe, comme le dit le capitaine… Nous autres, les journalistes, simples mortels, ne sommes pas autorisés à descendre du navire: la flotte nucléaire russe a un système de contrôle très rigoureux. Même le capitaine ne peut rien faire si quelqu'un n'a pas de laissez-passer. C'est le Service fédéral de protection (FSO, chargé d'assurer la sécurité des personnalités dont celles du président et du premier ministre - ndlr.), dit-on, qui est en charge de la sécurité du navire, est c'est une organisation certes sérieuse. A propos, seule la Russie possède une flotte atomique dans le monde… L'équipe du navire compte 110 personnes, dont 17 femmes, soit 15% de l'équipe, ce qui est loin d'être une nouveauté".

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