Kouriles: première visite de Medvedev, irritation à Tokyo

© RIA NovostiLe président russe Dmitri Medvedev a entamé sa première visite sur l'île de Kounachir.
Le président russe Dmitri Medvedev a entamé sa première visite sur l'île de Kounachir. - Sputnik Afrique
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Le président russe Dmitri Medvedev a entamé sa première visite sur l'île de Kounachir (Kouriles), territoire russe revendiqué par le Japon qui a exprimé son irritation, selon le service de presse du Kremlin.

Le président russe Dmitri Medvedev a entamé sa première visite sur l'île de Kounachir (Kouriles), territoire russe revendiqué par le Japon qui a exprimé son irritation, selon le service de presse du Kremlin.

Une visite de M. Medvedev aux Kouriles était prévue dans le cadre de sa tournée en Chine et dans l'Extrême-Orient russe fin septembre dernier, mais avait dû être annulée en raison de conditions météo défavorables. Le président russe avait toutefois promis de "se rendre aux Kouriles du sud dans un avenir proche". Selon lui, "c'est une région très importante de notre pays". Les autorités japonaises avaient appelé à annuler une telle visite, au motif qu'elle compliquerait les relations russo-nipponnes.

Le premier ministre japonais Naoto Kan a exprimé lundi son regret à l'occasion de la visite de M. Medvedev. "Tokyo est persuadé que les quatre îles constituant la partie sud des Kouriles appartiennent au Japon. Nous déplorons la visite du président Medvedev", a-t-il déclaré.

Selon le ministre japonais des Affaires étrangères Seiji Maehara, "cette visite blesse les sentiments du peuple japonais".

M. Medvedev est attendu par la suite au sommet de l'APEC (Forum de coopération économique Asie-Pacifique), prévu au Japon les 13 et 14 novembre.

Le pays du soleil levant revendique quatre îles constituant la partie sud de l'archipel des Kouriles (Itouroup, Kounachir, Shikotan et Habomai). Rattachées au lendemain de la guerre à l'Union soviétique, et revenues à la Russie en tant que successeur en droits de l'URSS, elles sont considérées comme ses "territoires du nord" par Tokyo qui en réfère au traité bilatéral sur le commerce et les frontières de 1855.

Le dossier empoisonne les relations bilatérales, les fréquentes déclarations d'officiels japonais suscitant la colère des autorités russes.

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