Un vaccin antigrippe aviaire testé sur des volontaires à Moscou

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"Nous avons entamé des tests sur 120 volontaires. Il s'agit principalement de professionnels de la santé et de donneurs, des gens en bonne santé, âgés de 18 à 45 ans", a annoncé à la presse le directeur de l'Institut des vaccins et des sérums Metchnikov, Vitali Zverev.

MOSCOU, 30 mai - RIA Novosti. Un vaccin antigrippe aviaire a commencé à être expérimenté sur des volontaires à Moscou.

"Nous avons entamé des tests sur 120 volontaires. Il s'agit principalement de professionnels de la santé et de donneurs, des gens en bonne santé, âgés de 18 à 45 ans", a annoncé à la presse le directeur de l'Institut des vaccins et des sérums Metchnikov, Vitali Zverev, l'établissement où les tests en question sont réalisés.

"Toutes les règles sont observées, le programme de vaccination a été soumis à un comité d'éthique, les volontaires sont tous assurés", a ajouté le directeur de l'institut.

Les volontaires resteront sous observation médicale jusqu'à la mi-août. "Nous étudierons la composition du sang, ses modifications", a indiqué Vitali Zverev.

Le premier vaccin antigrippe aviaire en Russie fait l'objet de tests analogues à l'Institut de la grippe à Saint-Pétersbourg.

Anton Katlinski, le directeur du groupement science-production Mikroguen, où le vaccin a été élaboré, a annoncé que les volontaires pétersbourgeois recevraient 150 euros par test.

Les chercheurs soulignent que le vaccin expérimenté avait été mis au point à partir d'une souche non pandémique de la grippe H5N1.

Au cours d'une conférence de presse Vitali Zverev a révélé qu'il "est très probable que le virus se transforme au point de provoquer une pandémie et de pouvoir se transmettre d'homme à homme".

Les élaborateurs du vaccin ont également annoncé qu'il avait été mis au point à partir de ce que l'on appelle une "souche tuée" et que par conséquent une évolution négative des tests était exclue.

Selon Anton Katlinski, si les expérimentations se soldent par des résultats positifs, 45 jours seulement seront nécessaires pour fabriquer le premier lot d'environ un million de doses. Le directeur du groupement Mikroguen a souligné que la technologie qui avait été conçue dans son établissement permettrait elle aussi de fabriquer les doses nécessaires en cas de pandémie dans les mêmes délais.

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