La Russie et l'Europe préparent une mission conjointe non habitée sur Vénus

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La mission russe Venera-D (Venus-D) pourrait être associée au programme européen d'étude de Venus, peut-on lire dans la documentation du forum international "Espace: science et problèmes du XXIe siècle" qui s'est ouvert lundi à Moscou.
MOSCOU, 1er octobre - RIA Novosti. La mission russe Venera-D (Venus-D) pourrait être associée au programme européen d'étude de Venus, peut-on lire dans la documentation du forum international "Espace: science et problèmes du XXIe siècle" qui s'est ouvert lundi à Moscou.

"Le projet conjoint - baptisé European Venus Explorer - a été présenté à l'Agence spatiale européenne et a déjà passé la première étape de la sélection. L'objectif du projet conjoint consiste à étudier l'atmosphère et les nuages vénusiens et l'interaction de l'atmosphère avec le sol de la planète, dans le but de comprendre le mécanisme de l'évolution de Vénus et de son climat, pour le confronter à des processus analogues sur Terre et sur d'autres planètes", peut-on lire dans la documentation proposée lors du forum.

Le projet fait partie du Programme spatial fédéral russe pour 2006-2015.

La mise de l'appareil sur la trajectoire du vol vers Vénus sera de toute évidence effectuée au moyen d'un lanceur russe Soyouz-ST depuis le cosmodrome de Kourou, en Guyane française.

Un module spatial européen créé sur la base de la station Venus-Express et un module d'atterrissage russe de conception originale, lequel devra comporter un système d'appareillages scientifiques à longue durée de vie, feront partie de la charge utile de l'appareil spatial.

Il est prévu d'y installer également des sondes pour l'étude de l'atmosphère de la planète.

La Russie fournira pour ce projet son système original d'entrée et de descente dans l'atmosphère pour un module largable et un aérostat.

Puisque cette mission sur Vénus sera conjointe, le module largable russe comportera des appareillages européens et le module orbital européen des appareillages russes.

La participation à cette mission d'un aérostat japonais volant à basse altitude est aussi possible. Si l'aérostat européen est conçu pour une dérive à des altitudes relativement confortables en termes de températures et de pressions, l'aérostat japonais devra naviguer au-dessous des nuages, à une altitude de près de 35 km, où l'atmosphère est déjà chaude et les pressions élevées. L'étude de l'atmosphère à des altitudes différentes donnera beaucoup d'informations supplémentaires, rappellent les auteurs de la documentation.

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