Des scientifiques anglais cherchent à créer du sperme féminin

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Les scientifiques britanniques pourraient obtenir d'ici quelques années des spermatozoïdes à partir de la moelle osseuse féminine, rapporte le quotidien britannique Daily Mail.
MOSCOU, 1er février - RIA Novosti. Les scientifiques britanniques pourraient obtenir d'ici quelques années des spermatozoïdes à partir de la moelle osseuse féminine, rapporte le quotidien britannique Daily Mail.

Des biologistes de l'université de Newcastle upon Thames sont déjà prêts à entamer d'ici deux mois des expériences, dont l'enjeu est d'aider l'humanité à surmonter le problème de la stérilité, et à terme de créer un système de reproduction "unisexe".

La recherche est principalement fondée sur l'étude des cellules souches, celles-ci pouvant selon les biologistes être transformées en cellules de n'importe quel type.

Selon la revue New Scientist, les scientifiques travaillant sous la direction du professeur Karim Nayernia prévoient de prélever des cellules souches dans la moelle épinière d'une femme et de les transformer en spermatozoïdes, en utilisant des substances chimiques spéciales et des vitamines.

Le professeur Nayernia a déjà testé cette technique sur des souris.

Les premiers résultats de l'étude intitulée "Sperme féminin à l'étape préparatoire", sont attendus d'ici deux ans. Trois ans plus tard, les scientifiques s'apprêtent à lancer une révolution dans la reproduction humaine, en obtenant à partir de la moelle épinière féminine de véritables spermatozoïdes capables de féconder un ovule.

Certains biologistes britanniques affirment cependant que les hommes n'ont rien à craindre au cours des années à venir. Selon le représentant de l'Institut britannique de recherche médicale de Londres Robin Lovell-Badge, au moins dix ans seront nécessaires à l'élaboration de ce "sperme féminin".

Selon le quotidien, les femmes ne seront pas les seules à pouvoir tirer profit de cette découverte, qui pourrait également permettre aux hommes d'obtenir des spermatozoïdes à partir de leur moelle épinière.

Comme le font remarquer les biologistes, un enfant né d'un seul parent biologique a peu de chances de voir le jour, car les risques sont très élevés qu'il souffre de maladies héréditaires.

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