Le premier faisceau a été injecté mercredi dans le LHC, le plus grand accélérateur de particules au monde, situé à 100 mètres sous la frontière franco-suisse. Le projet, d'un montant de plus de 5 milliards de dollars, est mené par l'Organisation européenne de recherche nucléaire (CERN). L'inauguration officielle du Grand collisionneur de hadrons aura lieu le 21 octobre.
D'après l'académicien russe, actuellement des physiciens et des ingénieurs débattent de la possibilité de la création de l'ILC (International Linear Collider) se présentant sous la forme de deux accélérateurs linéaires dans lequel se heurteront des faisceaux d'électrons et de positrons. Par rapport à l'accélérateur circulaire (LHC), l'accélérateur linéaire (ILC) n'aura pas besoin de puissants aimants de déflexion des faisceaux de particules à une vitesse proche de celle de la lumière, ce qui simplifiera sa construction.
"Les scientifiques russes travaillant dans le cadre de l'Institut unifié russe de recherches nucléaires de Doubna ont proposé de construire un tel accélérateur en Russie, dans la région de Moscou", a fait savoir M.Matveev, ajoutant que le comité international chargé de la construction de cet accélérateur avait déjà exprimé un vif intérêt vis-à-vis de cette proposition.
"Ils ont envoyé une importante délégation à Doubna (région de Moscou) qui a examiné la proposition et visité des sites de l'éventuelle construction en les qualifiant de "meilleurs" au monde", a indiqué l'académicien.
D'après lui, le fait qu'un tel projet soit réalisé en Russie constituera une percée technologique. De plus, cela permettra la participation de jeunes spécialistes. "La Russie a besoin de renouveler ses cadres", a-t-il conclu.
