Ce rapport du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) avait été rédigé par plus d'une centaine de savants. Le document renferme des évaluations compétentes des proportions authentiques de cet accident et suggère des voies à emprunter pour faire revenir la vie à la normale dans les territoires contaminés.
"Les conséquences de l'accident pour la santé paraissaient effroyables selon leur envergure au début, mais si l'on les analyse sur la base des conclusions d'une pratique scientifique correcte, on constate bien que ces conséquences pour la santé des gens ne s'avèrent pas en réalité aussi graves qu'on ne le croyait au début", est-il indiqué dans le rapport du PNUD.
Selon des experts internationaux, l'irradiation a pu finalement causé la mort de quatre milliers de personnes parmi les groupes de gens en ayant reçu de très fortes doses à Tchernobyl, et plus précisément parmi les liquidateurs de l'accident en 1986-1987, les évacués de la zone de l'accident et les personnes résidant en permanence dans les territoires les plus pollués.
Quoi qu'il en soit, à l'exception du personnel sur le terrain même du réacteur accidenté et des liquidateurs, soumis à l'irradiation le 26 avril 1986, la plupart des personnes qui avaient participé aux travaux de réparation ainsi que les habitants des territoires pollués n'ont reçu finalement que des doses d'irradiation relativement peu importantes de tout leur corps.
"De telles doses sont, somme toute, comparables aux niveaux d'irradiation de fond et sont même parfois inférieures aux doses moyennes que reçoivent régulièrement les gens vivant dans certaines régions du monde à haut niveau d'irradiation de fond naturel", notent les auteurs du rapport du PNUD.