"En tant que psychiatre, je peux affirmer que le tableau que nous observons, les manifestations cliniques de cette maladie n'ont rien à voir avec une intoxication ou l'action d'une substance susceptible de provoquer cet état, la maladie est d'origine psychique", a déclaré Moussa Dalsaiev aux journalistes à Grozny.
"Je ne dis pas que les enfants soient atteints de psychose, a-t-il souligné. Leur réaction psychologique se manifeste dans des symptômes physiques qui ne correspondent à aucune maladie".
Selon le médecin, il n'existe pas dans la nature de substances ou de poisons agissant uniquement sur les fillettes.
"Je ne dis pas que les enfants soient atteints d'une maladie psychique. Je suis contre cette interprétation des symptômes. Nous parlons d'une réaction", a-t-il souligné.
"Lorsque les médias cesseront d'attiser la situation et de montrer les enfants à la télévision, la situation se normalisera, j'en suis sûr", a déclaré le psychiatre.
Moussa Dalsaiev a cité un cas semblable dans une école américaine. Il avait pour origine la crainte du bioterrorisme, a-t-il dit.
Valeri Kouznetsov, procureur de la République de Tchétchénie, a déclaré jeudi à RIA Novosti que la maladie affectant des enfants du district tchétchène de Chelkovskaia n'était pas due à l'action de substances toxiques ou chimiques. "Les enfants ne souffrent pas d'intoxication chimique. Les symptômes de la maladie ne sont pas dus à l'action de telles substances", a-t-il affirmé.
Bref, le facteur psychique de la maladie est prépondérant, a fait savoir le procureur.
Selon lui, les gens ont subi des traumatismes psychiques durant plusieurs années. Les femmes et les fillettes, qui sont particulièrement émotives, sont tombées malades.
