La déception provoquée dans la société israélienne par le bilan de la campagne libanaise a fait chuter la popularité des partis politiques qui constituent l'ossature de la coalition au pouvoir et augmenter la confiance dans l'opposition de droite.
Selon le sondage, si les élections législatives, dont les résultats déterminent la composition du gouvernement, se déroulaient actuellement, c'est le Likoud qui les remporterait et disposerait de 20 sièges à la Knesset, au lieu de 12 actuellement.
Kadima, parti d'Olmert au pouvoir, aurait seulement 17 mandats, contre 29 aujourd'hui.
Le parti de droite Israël Beiténou (Notre maison Israël) qui défend les intérêts de la population russophone passerait de 11 à 17 mandats, selon les sociologues.
La majorité relative des Israéliens (22%) souhaite voir au poste de premier ministre Benjamin Netanyahu, leader du Likoud, ancien premier ministre et actuel chef du groupe Likoud au parlement.
Le concurrent le plus proche de Netanyahu est Avigdor Lieberman, président d'Israël Beiténou, dont les sociologues ont évalué la cote de popularité à 18%.
Seulement 12% des sondés se sont prononcés en faveur d'un deuxième mandat d'Ehud Olmert au poste de chef du gouvernement.
S'il n'y avait que deux candidats, plus précisément Netanyahu et Olmert, 45% des personnes interrogées seraient prêtes à voter pour le premier et 24% pour le second.
Le parti travailliste Avoda, deuxième pour le nombre de députés à la Knesset, a été jugé encore plus sévèrement que Kadima.
74% des personnes interrogées pensent que le leader des travaillistes et ministre de la Défense, Amir Peretz, doit démissionner lui aussi. Si les législatives avaient lieu aujourd'hui, Avoda ne pourrait compter que sur 11 sièges, contre les 19 obtenus en mars dernier, selon les sociologues.
