"La situation n'incite pas à l'optimisme, car le nombre de ceux qui comprennent et qui parlent le russe ne cesse de diminuer. A mon avis, cela tient dans une large mesure à la réduction considérable du nombre d'écoles secondaires dispensant l'enseignement en russe. Si autrefois elles étaient plus de 500, aujourd'hui, il y en a 40 tout au plus", a affirmé l'ambassadeur vendredi, lors d'un duplexe télévisé organisé par RIA Novosti entre Tbilissi et Moscou.
En outre, M. Kovalenko est préoccupé par la réduction du nombre de ceux qui lisent les oeuvres littéraires russes dans le texte. "C'est un vrai fléau pour la Géorgie", a-t-il constaté.
L'ambassadeur a appelé les autorités géorgiennes à sauvegarder la littérature russe dans leur pays et, plus particulièrement, à faire connaître au public géorgien les oeuvres des écrivains russophones contemporains.
M. Kovalenko a également proposé d'intensifier les échanges sportifs et culturels entre les deux pays, notamment d'organiser en octobre prochain à Tbilissi un match de football entre les vétérans des sélections russe et géorgienne.