La décision relative à la libération anticipée d'un nouveau groupe de prisonniers palestiniens a été prise dimanche par le gouvernement israélien, avant que la liste comportant les noms des amnistiés ne soit entérinée par une commission gouvernementale spéciale puis publiée sur le site Internet de l'administration pénitentiaire.
Les amnistiés purgent des peines pour actions violentes à l'encontre d'Israël, mais "aucun d'entre eux n'a de sang israélien sur les mains". Avant de retrouver leur liberté, tous devront s'engager par écrit à ne pas participer à des activités terroristes, conformément aux conditions de l'amnistie.
10.000 prisonniers palestiniens sont actuellement incarcérés dans les prisons israéliennes.
La précédente amnistie, au cours de laquelle 255 Palestiniens ont été libérés, a eu lieu en juin. Les autorités israéliennes avaient justifié cette libération par la nécessité de renforcer la position du chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas dans l'affrontement qui l'oppose aux islamistes du mouvement radical Hamas.