"Il n'y a pas un mot de vrai dans ce que vous venez de dire", a-t-il répondu à une journaliste lui demandant de commenter ces rumeurs lors d'une conférence de presse à Porto Rotondo, en Sardaigne, où se trouve la résidence d'été du futur premier ministre italien Silvio Berlusconi.
"Les journaux people me prêtent des relations avec des femmes belles, jeunes et qui réussissent dans la vie, et je pense que vous ne vous étonnerez pas si je vous confie qu'elles me plaisent, comme toutes les femmes russes", a répondu le chef du Kremlin.
"Ne m'en voulez pas si je vous dis que les femmes russes sont les plus belles. Et si quelqu'un peut leur faire de l'ombre, ce sont les Italiennes", a-t-il poursuivi sous les ovations du public.
Le président russe s'est étonné que la première question posée à l'issue des importantes consultations économiques avec Silvio Berlusconi soit sans rapport avec l'économie.
"Certes, la société est en droit de savoir comment vivent les personnalités publiques, mais il existe tout de même certaines limites, que l'on appelle la vie privée. J'ai toujours pris en grippe ceux qui se mêlent de la vie privée des autres avec leurs nez enrhumés et leurs fantaisies érotiques", a-t-il dit.
Selon M. Poutine, la Russie affiche ces dernières années une croissance économique soutenue, la pauvreté est en recul, et les revenus réels de la population augmentent de 12% par an. "Dieu merci, personne ne m'interroge plus sur la Tchétchénie", s'est-il exclamé.
"Si, faute d'actualités intéressantes, quelqu'un souhaite fouiller dans la vie privée des personnalités politiques, qu'il le fasse, mais en respectant tout de même les convenances", a-t-il résumé.
