"La tendance de ces dernières années dans le domaine des crimes extrémistes est à la hausse", a-t-il fait remarquer lors d'une table ronde de la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI), avant d'ajouter que Moscou, le Tatarstan et les régions de Nijni-Novgorod et de Sverdlovsk s'avéraient les plus touchées par ce fléau.
D'après lui, au premier semestre de 2008 le Parquet général a réagi quelque 3.000 fois sur des délits à caractère extrémiste dans le cadre de plus de 25.000 contrôles effectués.
"La prévention est le moyen le plus efficace de la lutte contre les délits en général, et des crimes à caractère extrémiste en particulier. Le Parquet général de Russie s'oriente dans cette direction", a-t-il fait savoir, ajoutant que même les médias russes péchaient, et qu'on y avait par exemple relevé: "au jour du 1er juillet 2008 nous avons eu 151 dossiers qualifiés d'extrémistes par le Tribunal".