Journée de colère à Moscou: attirer de plus en plus de manifestants (opposant)

© RIA Novosti . Andrey Stenin / Accéder à la base multimédiaJournée de colère à Moscou. Archives
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Les organisateurs de la Journée de la colère, une action autorisée pour la première fois par les autorités qui se déroulera le 12 février dans le centre de Moscou, entendent attirer un nombre croissant de manifestants, a déclaré Sergueï Oudaltsov, leader du Front de gauche.

Les organisateurs de la Journée de la colère, une action autorisée pour la première fois par les autorités qui se déroulera le 12 février dans le centre de Moscou, entendent attirer un nombre croissant de manifestants, a déclaré jeudi Sergueï Oudaltsov, leader du Front de gauche.

"La place Teatralnaïa devient désormais notre tête de pont. Nous nous réunirons régulièrement tous les deux ou trois mois, toujours le 12. De plus en plus de gens y participeront sans peur d'être interpellés, l'action étant autorisée", a précisé M.Oudaltsov.

Selon lui, le "feu vert" des autorités moscovites à la Journée de colère est "une victoire modeste, mais importante" de l'opposition.

Et d'ajouter que samedi prochain la manifestation autorisée serait suivie d'une marche non-autorisée dans les rues de la capitale.

"Aucune loi ne nous interdit de défiler dans les rues d'une ville", a rappelé l'opposant.

Auparavant, à l'appel de l'opposition, les gens se rassemblaient le 12 de chaque mois, place Tverskaïa, en face de la mairie de Moscou, pour protester contre la politique économique du gouvernement, notamment la hausse des charges, des impôts et taxes en tout genre.

L'action du 12 février est organisé par plusieurs organisations d'opposition, dont le Mouvements de défense de la forêt de Khimki, celui des co-investisseurs spoliés  (des logements),  le Front de gauche, et "Solidarnost".

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