30 femmes russes se déclarent victimes d'esclavage sexuel en Grèce

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Une trentaine d'habitantes de la région de Khabarovsk (Extrême-Orient russe) ont porté plainte contre un bureau d'embauche les ayant forcées à se prostituer en Grèce, rapporte jeudi le service de presse de l'antenne régionale du ministère de l'Intérieur.

Une trentaine d'habitantes de la région de Khabarovsk (Extrême-Orient russe) ont porté plainte contre un bureau d'embauche les ayant forcées à se prostituer en Grèce, rapporte jeudi le service de presse de l'antenne régionale du ministère de l'Intérieur.

Au début de l'année, la police de la région a suspendu les activités d'une entreprise qui, sous couvert d'un bureau d'embauche proposant un emploi bien payé à l'étranger, réduisait des jeunes femmes en esclavage sexuel en Grèce.

"Selon l'enquête, près de 500 femmes ont eu recours aux services de cette société, dont seulement une trentaine ont fait une déposition à la police ", indique le service de presse.

Tous les membres de ce réseau criminel avaient été interpellés et font l'objet d'une poursuite pénale pour "traite d'êtres humains".

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