Les pays impliqués dans le scandale des prisons secrètes de la CIA risquent de perdre leur mandat à l'APCE

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STRASBOURG, 24 janvier - Kristina Rodriguez, RIA Novosti. Le chef de la délégation russe à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), Konstantin Kossatchev, n'exclut pas la possibilité de priver de leur mandat les délégations des pays impliqués dans le scandale des prisons secrètes de la CIA.

"L'APCE a adopté une attitude ferme et unanime sur cette question. Si la présence de prisons secrètes est prouvée dans un pays membre du Conseil de l'Europe, la délégation de celui-ci pourra même être privée de son mandat à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe", a indiqué mardi à RIA Novosti Konstantin Kossatchev qui est aussi président du Comité pour les Affaires internationales de la Douma d'Etat (Chambre basse du Parlement russe).

Commentant les débats de ce mardi sur les conclusions provisoires du parlementaire suisse, Dick Marty, Konstantin Kossatchev a insisté une fois de plus sur la fermeté et la détermination de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. "Toute une série d'organisations européennes, dont l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), hésitent et émettent des doutes sur cette question précise", a fait remarquer le président du Comité pour les Affaires internationales de la Chambre basse du Parlement russe.

En octobre dernier, plusieurs organisations non gouvernementales avaient accusé la CIA de détenir secrètement des terroristes présumés dans des pays membres du Conseil de l'Europe. Qui plus est, les représentants de ces ONG avaient même affirmé que les détenus de ces prisons secrètes étaient soumis à la torture. A la suite de ces déclarations retentissantes, le Conseil de l'Europe avait décidé d'ouvrir une enquête sur ces informations.

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