"Nous avons proposé des mesures pour régler ce problème. Nous avons informé le diplomate de notre intention de prendre des mesures à l'encontre de la Russie et nous avons entendu son avis", a indiqué le représentant d'une compagnie vinicole, Artchil Gueguenava.
Organisation privée, l'Association entreprendra prochainement, en coordination avec le gouvernement géorgien, certaines démarches, a-t-il noté sans autant préciser en quoi consisteraient ces mesures de "rétorsion", ajoutant toutefois que Tbilissi avait un plan d'actions.
Levan Koberidze, représentant d'une autre entreprise vinicole, a indiqué pour sa part que l'entretien avec le diplomate russe avait été "constructif".
"Nous avons évoqué les moyens susceptibles de régler les problèmes économiques pour permettre la reprise des exportations de vins géorgiens vers la Russie. Nous voulions connaître non pas les délais de la levée de cet embargo mais la position de l'ambassadeur sur cette question et les moyens de régler le problème", a expliqué l'homme d'affaires géorgien.
Le 21 mars, le chef des services sanitaires de la Fédération de Russie, Guennadi Onichtchenko, a annoncé que Moscou projetait de décréter les mesures les plus rigoureuses à l'encontre des vins importés de Moldavie et de Géorgie, en raison de leur médiocre qualité.
En vertu de l'ordonnance de M.Onichtchenko, l'action des conclusions sanitaires et épidémiologiques relatives aux vins importés de Moldavie et de Géorgie a été suspendue le 27 mars, jusqu'à l'élimination des infractions constatées. L'analyse d'échantillons menée en mars 2006 témoignait de la non-conformité aux normes russes de sécurité d'une part notable des lots de vins.
