L'Iran pourrait rompre son contrat pétrolier avec le Japon

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L'Iran pourrait rompre en septembre son contrat d'exploitation du gisement pétrolier d'Azadegan signé en février 2004 avec le Japon pour conclure un accord de coopération énergétique avec la Chine, a annoncé vendredi l'agence Kyodo, citant la direction de la société iranienne Petroleum Engineering & Development.

TOKYO, 26 mai - RIA Novosti. L'Iran pourrait rompre en septembre son contrat d'exploitation du gisement pétrolier d'Azadegan signé en février 2004 avec le Japon pour conclure un accord de coopération énergétique avec la Chine, a annoncé vendredi l'agence Kyodo, citant la direction de la société iranienne Petroleum Engineering & Development.

D'après le contrat, le projet devait être mis en route en deux ans et demi "à l'expiration desquels le contrat devenait automatiquement caduc", indiquait l'agence.

Le directeur gérant de Petroleum Engineering & Development, Mehdi Bazaargan, a écarté toute possibilité d'une reconduction du contrat.

L'Iran n'a pas de "stratégie toute faite en prévision d'un retrait éventuel du Japon", a-t-il affirmé sans pour autant exclure la possibilité de la création d'une coentreprise irano-chinoise pour l'exploitation du gisement d'Azadegan qui passe pour le plus important du monde (26 milliards de barils). "Naturellement, nous profiterons des possibilités présentes sur le marché international", a déclaré Mehdi Bazaargan.

De l'avis de certains politologues japonais, les retards dans la réalisation du projet peuvent être le résultat de la pression que Washington exerce sur le Japon afin d'isoler au maximum l'Iran et de le priver de sources de revenus supplémentaires. Les personnalités officielles américaines évoquent souvent la nécessité pour le Japon de revoir ses relations commerciales avec l'Iran.

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