"Pour parler de la création d'un système de missiles fiable de type Taepodong 1 et Taepodong 2, il faut effectuer vingt à trente tirs. Sans cela, il est impossible de parler de l'existence de missiles, comme le confirme l'expérience des grandes puissances possédant des technologies de construction de missiles", a affirmé M. Dvorkine, qui est aussi expert du Centre d'études politiques en Russie.
"En règle générale, plus de la moitié des dix premiers lancements de missiles de ce type sont un échec", a-t-il dit.
Selon lui, le récent tir d'un missile balistique est probablement une nouvelle provocation visant à relancer les pourparlers à six sur le programme nucléaire de la Corée du Nord.
"Les autorités nord-coréennes essaient d'obtenir une aide économique et, en même temps, des garanties de conservation du régime existant", a résumé Vladimir Dvorkine.
Selon l'expert, le bluff de la Corée du Nord concernant les missiles ressemble au bluff des Etats-Unis concernant la défense antimissile, ces derniers ayant annoncé la mise en état d'alerte de leur ABM qui n'est pas encore rodée.
