Vladimir Poutine et George W. Bush devraient débattre de problèmes internationaux, de questions ayant trait à la coopération bilatérale et de l'ordre du jour de la rencontre des leaders des pays du G8.
Vendredi soir les deux hommes se rencontreront au cours d'un dîner privé. Les pourparlers officiels auront lieu samedi matin dans une villa aménagée à Strelna, dans la banlieue pétersbourgeoise, pour les rencontres bilatérales tenues dans le cadre du G8.
Vladimir Poutine et George W. Bush pourraient aussi examiner la situation qui s'est brusquement détériorée au Proche-Orient. La veille du sommet Moscou a publié un communiqué dans lequel il exprime sa vive préoccupation face à la situation au Proche-Orient.
Il est probable aussi que les présidents russe et américain se penchent sur le programme nucléaire iranien. Dans une interview accordée la veille du sommet à la chaîne de télévision allemande ZDF le président russe a appelé à régler ce problème au moyen d'un dialogue de partenariat ouvert et honnête sur la base des propositions des six médiateurs internationaux.
La situation autour de la Corée du Nord sera assurément un autre thème de la rencontre russo-américaine. Vladimir Poutine a déclaré à la chaîne de télévision américaine NBC qu'il fallait éviter d'inciter Pyongyang à se retirer des négociations à six sur le problème nucléaire nord-coréen. Il a indiqué que la Russie allait tenter d'élaborer des approches communes de la communauté internationale sur cette question, sous forme soit de déclaration dans le cadre du Conseil de sécurité de l'ONU, soit de résolutions.
Au cours de leur rencontre Vladimir Poutine et George W. Bush se pencheront sur les priorités avancées par la Russie en tant que pays assumant la présidence au G8: sécurité énergétique, lutte contre les maladies infectieuses, éducation, etc. Ils pourraient également aborder la question de l'adhésion de la Russie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Les Etats-Unis restent le dernier pays avec lequel la Russie n'a pas achevé les négociations bilatérales sur l'adhésion à l'OMC.
