"Le ministre a transmis à la Syrie, pays ayant de l'influence dans la région, la demande de l'Espagne et de l'Union européenne de prendre part à la résolution du conflit libano-israélien", lit-on en substance dans un communiqué de la Direction principale de l'information internationale du ministère espagnol des Affaires étrangères.
Jeudi matin, le chef de la diplomatie espagnole a été reçu par le président syrien, Bachar Al Assad, avant de rentrer à Madrid.
La veille, M. Moratinos était à Beyrouth où il a rencontré ses homologues égyptien et jordanien, respectivement Ahmed Ali Aboul Gheit et Abdel Ilah Khatib qui, tout comme le premier ministre libanais, Fouad Siniora, ont appuyé cette demande adressée à la Syrie.
A la veille de sa visite à Damas, le chef de la diplomatie espagnole a déclaré que la Syrie devait "contribuer à la résolution du problème, et non être une partie de ce problème" et s'est prononcé pour "un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel", indique le communiqué.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères a soutenu le plan de paix proposé par le premier ministre libanais qui exige d'Israël qu'il restitue au Liban la "ferme de Chebaa" et tous les prisonniers de guerre libanais, mais ne prévoit pas de déploiement d'une force internationale de maintien de la paix dans la région.
L'initiative du déplacement de M. Moratinos au Proche-Orient revient au gouvernement espagnol.
