Le fils de Rafiq Hariri à Moscou pour demander à la Russie de faire pression sur Israël

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Le politique libanais Saad Hariri, fils de l'ancien premier ministre libanais, Rafiq Hariri, tué dans un attentat perpétré à Beyrouth le 14 février 2005, est à Moscou où il entend demander aux autorités russes de faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses actions militaires.
MOSCOU, 4 août - RIA Novosti. Le politique libanais Saad Hariri, fils de l'ancien premier ministre libanais, Rafiq Hariri, tué dans un attentat perpétré à Beyrouth le 14 février 2005, est à Moscou où il entend demander aux autorités russes de faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses actions militaires.

Saad Hariri devrait s'entretenir avec le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie, Igor Ivanov, et le vice-ministre des Affaires étrangères, Alexandre Saltanov.

"Israël a abattu sur nous sa puissance militaire et détruit tout ce qui peut l'être. Je demande à ce que la Russie fasse pression sur Israël pour qu'il cesse le feu", a déclaré Saad Hariri dans une interview que le quotidien Vremia Novosti publie dans sa livraison de vendredi. "L'essentiel pour nous, c'est d'obtenir la cessation des hostilités", a souligné le politique libanais.

Le gouvernement libanais accepterait le déploiement d'une force de paix sous l'égide de l'ONU. "Si cette force comportait des militaires russes, nous en serions très reconnaissants", a-t-il relevé.

"En ce qui concerne la question des effectifs et de la qualité de l'armement de cette force, elle sera examinée par le Conseil de sécurité de l'ONU et le gouvernement libanais. Dans un premier temps il faut constituer cette force et seulement ensuite définir les attributions dont elle sera investie", a dit Saad Hariri en ajoutant qu'il ne fallait pas s'occuper uniquement du désarmement du Hezbollah, il fallait aussi rechercher un règlement global du problème.

"Il faut régler le problème de la zone des fermes de Shebaa. C'est un territoire libanais et cette chose doit être fixée en conformité avec le droit international. Nous devons obtenir la libération des Libanais détenus dans des prisons israéliennes. Il faut qu'on nous remette les cartes des champs de mines. Depuis leur retrait du Liban sud (en 2000) les Israéliens ont miné certains secteurs du territoire frontalier. Si nous réglons les problèmes avec Israël, y compris les problèmes territoriaux, nous pourrons passer au règlement des questions litigieuses entre les Libanais", estime Saad Hariri.

"Les Libanais veulent la paix. Le Hezbollah lui aussi la veut. Mais une chose est claire, c'est qu'au Liban l'armée est la seule habilitée à posséder des armes", a souligné le politique libanais.

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