L'opération militaire a liquidé une force hostile à Israël: "l'Etat dans l'Etat" créé par le Hezbollah au sud-Liban, ce qui a affaibli considérablement ce mouvement.
Les efforts diplomatiques qui ont été couronnés par l'adoption de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU ont créé les prémisses nécessaires pour renforcer les résultats obtenus.
"Le statut quo a changé en notre faveur� La situation politique est aujourd'hui considérablement meilleure qu'avant le 12 juillet (début des combats)", a déclaré le diplomate.
La résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, dont l'application a commencé lundi par la cessation des combats dans la zone du conflit, prévoit le déploiement dans le sud du Liban, ancien fief du Hezbollah, de 30.000 hommes de l'armée libanaise et de forces de paix de l'ONU.
Selon M. Shapira, l'introduction d'un embargo international sur les livraisons d'armes au Hezbollah qui fait partie de la résolution pourra permettre également d'éviter une répétition du conflit.
"Nous sommes satisfaits de la résolution, car elle assure le contrôle du sud-Liban par une force qui remplacera le Hezbollah. La résolution mentionne également l'embargo sur les livraisons d'armes au Hezbollah et invite toute la communauté mondiale à le respecter", a poursuivi le diplomate.
"La question principale est de savoir si cette résolution sera appliquée, à la différence des autres résolutions. Nous avons besoin du soutien de la communauté mondiale. Nous espérons que celle- ci se rend compte de l'origine du problème, qu'elle connaît les initiateurs de cette provocation et qu'elle agira pour assurer la mise en oeuvre de la résolution", a résumé Eddy Shapira.
