La Finul à l'ordre du jour de la réunion à Bruxelles des ministres des Affaires étrangères européens

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BRUXELLES, 25 août - RIA Novosti. Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne tiendront vendredi à Bruxelles une réunion extraordinaire pour examiner les modalités de la formation de la Force internationale d'interposition au Liban.

Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, assistera à la réunion.

Les ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l'UE tenteront de définir les obligations concrètes de leurs contingents militaires dans le cas de participation à la Force internationale d'interposition. Au cours d'une rencontre tenue à huis clos le 23 août dans la capitale belge, les chefs de diplomatie européens n'étaient pas parvenus à s'entendre sur un plan concret.

On sait qu'a part la France, qui a déjà envoyé un contingent de deux cents hommes au Liban, l'Italie, l'Espagne, la Finlande, le Danemark, la Lituanie, la Grèce, le Portugal et la Belgique ont donné leur accord de principe pour l'envoi de militaires au Liban. La Grande-Bretagne elle aussi entend envoyer des soldats , mais ils ne seront pas engagés dans des opérations terrestres.

En ce qui concerne l'Allemagne, elle est disposée à déléguer 1.500 militaires pour contrôler les frontières maritimes du Liban.

Le haut commissaire européen pour la politique étrangère et de sécurité, Javier Solana, pense que dans un premier temps les pays de l'UE pourraient envoyer quelque 4.000 soldats au Liban.

Les ministres européens des Affaires étrangères vont devoir aussi se prononcer sur le pays qui assumera le commandement de la Force de l'ONU au Liban.

"Les déclarations de politiques italiens selon lesquelles leur pays serait prêt à prendre le commandement de cette force est une démonstration d'intérêt, mais ce sera au secrétaire général de l'ONU de décider", a fait remarquer à RIA Novosti une source au sein du Conseil de l'UE.

Cette source a aussi mis l'accent sur le fait que bien que cette solution soit soutenue par Israël, le Liban, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, Rome fait preuve de circonspection. On en veut pour preuve les propos du premier ministre italien, Romano Prodi, selon lesquels la future mission au Liban sera "très compliquée" et nécessitera une "grande prudence".

Des politologues européens pensent que la retenue dont les pays de l'UE font preuve à l'égard de la Force internationale d'interposition au Liban a pour origine l'impréparation de la mission de l'ONU.

Les observateurs estiment aussi qu'au cours de la réunion de Bruxelles des voix pourraient mettre l'accent sur la nécessité de "politiser" le mouvement Hezbollah, de l'intégrer au maximum dans la vie politique du Liban pour pouvoir ensuite procéder à son désarmement.

La situation autour du programme nucléaire de l'Iran figure également à l'ordre du jour de la réunion de Bruxelles. Javier Solana devrait faire une communication à ce sujet.

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