"Le gouvernement du pays est en train de procéder à la complète évaluation de la situation. Nous n'avons pas encore pris de décision définitive concernant l'envoi de nos soldats de la paix au Liban. Mais si nous décidons de le faire, il ne sera certes pas question des milliers de militaires mais de quelques centaines", a indiqué le diplomate, cité par l'agence d'information ANKA.
Selon le porte-parole de la diplomatie turque, Ankara met certaines conditions bien précises dont l'exécution lui permettrait de rejoindre la mission des Nations Unies au Proche-Orient. "Notre objectif consiste à épauler le peuple du Liban, et nous n'avons pas d'autres objectifs", a souligné M. Tan.
"Nous ne voulons guère participer à une opération militaire ni nous engager dans une confrontation avec le Hezbollah ou n'importe quel autre groupe dans la région. Nous ne voulons pas, non plus, nous charger de la mission du désarmement. Notre désir est de participer au redressement du Liban et d'apporter notre concours aux structures du pouvoir d'Etat libanais dans l'exercice de leurs fonctions", a fait remarquer le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Turquie.
Auparavant, le premier ministre turc, Tayyip Erdogan, a déclaré que, sous certaines conditions bien déterminées, Ankara pourrait envoyer son contingent militaire en renfort de la FINUL.
Quoi qu'il en soit, au cours de sa récente tournée au Proche-Orient, le chef de la diplomatie turque, Abdullah Gul, a discuté avec les dirigeants des Etats de la région d'une éventuelle adhésion de la Turquie à la force internationale des Nations Unies au Liban.
