"Les pays musulmans enverront leurs troupes (au Sud-Liban) conformément aux besoins du gouvernement libanais et en coopération étroite avec lui", a-t-il indiqué.
Dans la majorité des pays musulmans, l'adoption de la décision d'envoyer des troupes à l'étranger exige plusieurs procédures prévues par leurs lois fondamentales. Ekmeleddin Ihsanoglu a notamment fait remarquer que la Turquie avait accepté d'envoyer ses militaires dans le sud du Liban, mais que l'adoption de cette décision nécessitait un accord du parlement.
"Plusieurs pays musulmans ont donné leur accord de principe (pour l'envoi de troupes au Liban), mais cela suppose certaines procédures", a-t-il expliqué.
Par ailleurs, avant l'adoption de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, il n'y avait pas de définition nette de la mission de la force internationale au Liban, a-t-il rappelé. A présent, tout est clair et il n'y a pas d'obstacles à l'envoi de soldats de la paix dans ce pays, a-t-il dit.
La résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU qui détermine les conditions de la cessation des hostilités au Liban prévoit, entre autres, l'augmentation des effectifs de la Finul de 2.500 à 15.000 hommes.
Conjointement avec le contingent de 15.000 hommes de l'armée libanaise, la force de l'ONU doit assurer la paix dans le sud du Liban.
