"Il ne peut y avoir aucun contact direct entre le Liban et Israël", a souligné M. Siniora.
Les contacts avec Israël ne seront possibles qu'après l'établissement dans la région d'une "paix équitable sur la base de l'Initiative arabe", plan de règlement arabe, formulé en 2002 au Sommet arabe de Beyrouth, a poursuivi le chef du gouvernement libanais.
"Nous n'essaierons même pas de parvenir à une entente quelconque tant que nous ne verrons pas de paix nette et équitable basée sur l'Initiative de paix arabe", a noté M. Siniora.
Conformément à cette initiative, Israël doit se retirer de tous les territoires arabes occupés, y compris des hauteurs syriennes du Golan, sur la ligne du 4 juin 1967, ainsi que du sud du Liban; accepter la création d'un Etat palestinien souverain et indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale et admettre une solution concertée du problème des réfugiés palestiniens en échange de la paix de la part des pays arabes.
"Le Liban sera le dernier pays arabe à signer un traité de paix avec Israël", a affirmé M. Siniora, interrogé sur son attitude face à la déclaration de son homologue israélien, Ehoud Olmert, selon laquelle l'actuel cessez-le-feu entre Israël et le Liban pourrait déboucher sur l'établissement de la paix entre ces deux pays.
