Le porte-parole de l'AIEA, Ayhan Evrensel, a annoncé que le document avait un "caractère secret". "Il ne sera communiqué qu'aux membres du Conseil des gouverneurs de l'agence et ensuite remis à l'ONU", a déclaré Ayhan Evrensel en ajoutant que le rapport devrait être prêt dans le courant de la journée".
Pour les diplomates occidentaux en poste à Vienne ce rapport pourrait être utilisé par le Conseil de sécurité pour "enclencher" la procédure de sanctions à l'égard de l'Iran, ce pays refusant de geler ses activités en matière d'enrichissement d'uranium.
Conformément à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU Téhéran doit d'ici au 31 août arrêter les travaux d'enrichissement d'uranium en qualité de condition pour des négociations sur les propositions remises à Téhéran par les Six (Russie, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine et Allemagne) dans le cadre de leurs démarches conjointes en vue de régler le problème nucléaire iranien. Cependant, dans sa réponse en date du 22 août, l'Iran fait état d'un arrêt éventuel de ces activités d'enrichissement d'uranium mais seulement après les négociations et pas en qualité de condition au début de ces dernières.
Qui plus est, le président Iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré une nouvelle fois il y a deux jours que son pays avait le droit légitime d'utiliser l'énergie atomique à des fins pacifiques et que par conséquent il continuerait de développer les technologies nucléaires.
A cet égard le porte-parole du département d'Etat américain, Sean McCormack, a déclaré mercredi qu'une la rencontre des Six au niveau des vice-ministres des Affaires étrangères (directeurs politiques) se tiendrait la semaine prochaine en Europe. Selon lui, ses participants s'attèleront à la rédaction d'un projet de résolution du Conseil de sécurité sur l'Iran.
