Les guerres n'apporteront à Israël ni la paix, ni la sécurité (premier ministre du Liban)

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"Le temps est venu de se demander ce qu'Israël a reçu à l'issue de toutes ses guerres, occupations et répressions, après les expulsions forcées, avec ses armements et ses barrières de sécurité? Israël doit enfin comprendre que les guerres ne lui ont apporté ni la paix, ni la sécurité", a dit notamment M. Siniora, en s'adressant aux participants à la conférence de pays donateurs.
MOSCOU, 31 août - RIA Novosti. Les guerres n'apporteront à Israël ni la paix, ni la sécurité, a déclaré jeudi le premier ministre libanais, Fouad Siniora, intervenant à Stockholm à la conférence internationale sur l'aide d'urgence au Liban, ravagé par plus d'un mois de guerre entre Israël et le Hezbollah.

"Le temps est venu de se demander ce qu'Israël a reçu à l'issue de toutes ses guerres, occupations et répressions, après les expulsions forcées, avec ses armements et ses barrières de sécurité? Israël doit enfin comprendre que les guerres ne lui ont apporté ni la paix, ni la sécurité", a dit notamment M. Siniora, en s'adressant aux participants à la conférence de pays donateurs.

Selon le premier ministre du Liban, les peuples du Proche-Orient ne seront jamais soumis.

"Chaque nouveau village détruit et chaque nouveau crime ne feront que conforter leur volonté de résister", a-t-il ajouté.

L'établissement d'une paix solide, juste et globale ne sera possible au Proche-Orient que si les causes premières de la crise sont éliminées, c'est-à-dire si une solution est trouvée au problème palestinien.

Mais pour cela, Israël "doit reconnaître au peuple de la Palestine le droit de créer son propre Etat indépendant et viable, ainsi que le droit des réfugiés de regagner leurs foyers. Il doit se retirer de tous les territoires arabes occupés, que ce soit dans la bande de Gaza, à Jérusalem, en Cisjordanie ou sur les hauteurs syriennes du Golan", a indiqué M. Siniora.

Comme l'a souligné le chef du gouvernement libanais, le plan arabe, formulé au Sommet de la Ligue arabe de 2002 à Beyrouth pourrait servir de base du règlement du conflit au Proche-Orient. Ce plan repose sur le principe de "la terre contre la paix", a-t-il poursuivi.

Pour ce qui est des ravages causés par la guerre au Liban, ils se chiffrent à "des milliards de dollars", a noté M. Siniora.

"Quelques jours de guerre ont anéanti les résultats des quinze dernières années de développement", a constaté le premier ministre du Liban.

Selon le rapport présenté par le gouvernement libanais à la conférence de Stockholm, le coût de la première étape de reconstruction du pays après la guerre est évalué à quelque 450 millions de dollars.

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