"La communauté internationale devra décider s'il faut appliquer à l'égard de l'Iran l'article 41 de la Charte des Nations Unies qui prévoit des sanctions économiques", a déclaré le ministre aux journalistes dans les couloirs du forum des hommes d'affaires au Cap.
Cet article prévoit des sanctions, y compris économiques, contre les pays qui ne coopèrent pas avec l'ONU, a-t-il expliqué.
"Il faut décider s'il faut appliquer cet article ou non, car toute mesure coercitive doit être proportionnelle à l'existence d'une menace réelle à la sécurité internationale", a fait remarquer le ministre.
"Nous examinerons cette question de tous les points de vue, dans son ensemble, en nous inspirant de notre objectif consistant à empêcher la prolifération des ADM et des technologies relatives à ces armes".
"Nous choisirons la voie optimale pour atteindre cet objectif", a poursuivi le ministre.
Nous optons pour les pourparlers, a souligné Sergueï Lavrov, en soulignant que les pays européens, le Secrétaire général de l'ONU et le directeur général de l'AIEA se sont prononcés en faveur de cette voie.
"Nous espérons que le Secrétaire du Conseil de sécurité iranien Ali Larijani rencontrera Javier Solana qui agit au nom des six pays", a dit le ministre russe des Affaires étrangères.
