"Nous avons examiné la situation au Liban avec l'administration syrienne, et j'ai pu constater l'intérêt sincère de celle-ci à voir respecter la résolution 1701 dans tous ses aspects", a-t-il déclaré à l'aéroport de Damas avant de s'envoler à destination d'Israël.
"Les derniers événements au Liban ont montré que la situation exigeait des solutions extraordinaires. D'une part, il faut tout faire pour appliquer la résolution 1701 et faire revenir le Liban à la vie normale. D'autre part, on a compris que cette crise prenait ses racines dans le non-règlement du conflit au Proche-Orient", a estimé M. Lavrov.
Le ministre russe a qualifié de très opportune l'initiative de la Ligue arabe proposant de convoquer une conférence internationale sur le Proche-Orient.
"On comprend de plus en plus dans le monde qu'il n'y a pas d'alternative à la convocation de ce forum dont la Russie a depuis longtemps souligné la nécessité, mais nous partageons aussi la position de la Syrie et de la Ligue arabe qui estiment que le forum ne doit pas se limiter à un débat, qu'il faut amorcer des négociations afin de parvenir à une entente équilibrée censée garantir la sécurité des Arabes et des Israéliens", a indiqué le diplomate.
"Je suis convaincu que les problèmes des relations syro-israéliennes doivent être réglés au plus vite, de même que ceux des relations palestino- et libano-israéliennes", a ajouté Sergueï Lavrov, avant de souligner que des voix raisonnables en faveur du dialogue avec la Syrie se faisaient entendre en Israël.