Tony Blair effectue une brève visite officielle au Liban.
"Nous travaillerons avec vous en matière de formation et d'équipement de l'armée libanaise", a-t-il dit en s'adressant au premier ministre libanais Fouad Siniora.
Tony Blair a jugé important que l'armée libanaise "contrôle tout le territoire du Liban".
La résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU qui détermine les conditions de la cessation des hostilités entre Israël et le Hezbollah invite à faire en sorte que le pouvoir et les armes au Liban n'appartiennent qu'à l'Etat libanais. Elle exige également le désarmement du mouvement chiite.
Le premier ministre britannique a exprimé la volonté d'apporter une assistance au Liban dans le domaine de la reconstruction d'après-guerre, pour que ce pays devienne "un modèle de démocratie, de liberté et de prospérité dans la région".
Au cours d'une conférence de presse commune de Tony Blair et de Fouad Siniora, une femme est montée à la tribune et a brandi une pancarte invitant à boycotter l'"apartheid israélien".
La visite du chef du gouvernement britannique au Liban s'est déroulée dans un contexte de sécurité renforcée en raison des importantes manifestations de protestation organisées par la jeunesse libanaise et les partis politiques pro-syriens qui l'accusent de complicité "dans la guerre américano-israélienne contre le Liban".