"La croissance du rôle du facteur force dans les affaires mondiales que nous observons malheureusement une incidence négative sur les régimes de non-prolifération. Le déficit de prévisibilité et de stabilité se fait sentir de plus en plus dans le domaine de la sécurité. Sur cette toile de fond, même l'intérêt objectif croissant que de nombreux pays portent pour le nucléaire civil risque, sous l'effet de la tendance à la propagation mondiale des technologies sensibles, devenir une cause de préoccupations", a-t-il déclaré.
Outre les mesures ciblées mises en �uvre pour régler par voie de négociation différents problèmes comme le programme nucléaire iranien ou le problème nucléaire dans la péninsule de Corée, des "efforts collectifs urgents de toute la communauté mondiale s'avèrent nécessaires pour renforcer de façon systématique les régimes de non-prolifération sur une base communément admise tout en assurant à tous les Etats un accès légal à l'énergie atomique pacifique", a dit le ministre.
L'initiative du président de la Russie qui a proposé de créer des centres multilatéraux de services nucléaires, les idées analogues de l'Agence internationale de l'énergie atomique et les propositions correspondantes du président des Etats-Unis ont trouvé un soutien auprès des leaders du G8, a poursuivi Sergueï Lavrov.
"Je suis certain que la mise en commun de ces approches et leur matérialisation en coopération avec tous les pays intéressés, pays qui aspirent à un nucléaire civil moderne sécurisé, sont de nature à aider à régler le problème de la prolifération sans provoquer des confrontations", a déclaré le chef de la diplomatie russe.
