Une partie des policiers du ministère géorgien de l'Intérieur a quitté l'endroit la nuit dernière, mais la police militaire encercle toujours le bâtiment du GTRT. Le ministre géorgien de la Défense Irakli Okrouachvili a déclaré mercredi que l'encerclement ne serait pas levé tant que le lieutenant-colonel du GRU (renseignement militaire) Konstantin Pitchouguine, soupçonné d'espionnage, ne serait pas remis aux autorités géorgiennes.
Un officier de service du GTRT a fait savoir à RIA Novosti que le travail de l'état-major du groupe se déroulait comme d'ordinaire. Les représentants des organes judiciaires géorgiens n'entrent pas sur le territoire du GTRT, respectant la Convention de Vienne sur l'immunité diplomatique.
Le ministère géorgien de l'Intérieur n'a pas encore donné de commentaires officiels sur une éventuelle réponse des dirigeants du GTRT à l'exigence de la police de livrer Konstantin Pitchouguine.
Selon une information non confirmée provenant du ministère géorgien de l'Intérieur, la nuit dernière, un sixième militaire russe, l'officier Amir Aslanian, aurait été arrêté à Batoumi.
Cinq militaires russes accusés d'espionnage, dont quatre officiers, ont été arrêtés mercredi en Géorgie. Ils se trouvent actuellement dans la maison d'arrêt du département de contre-espionnage du ministère géorgien de l'Intérieur.
Le tribunal prendra dans deux jours une décision préventive à l'égard des militaires arrêtés.