"Damas se prononce pour le règlement pacifique du conflit proche-oriental et la Syrie est, en principe, prête à entrer en pourparlers avec Israël", a-t-il souligné.
Cependant, il a exprimé sa méfiance envers le gouvernement israélien actuel. Selon le président syrien, ce gouvernement n'est pas assez fort pour faire progresser le processus de paix au Proche-Orient.
"La Syrie et Israël peuvent vivre dans la paix de façon à ce que chaque partie accepte l'existence de l'autre", a déclaré Bashar al-Assad dans une interview publiée mardi par les médias syriens.
Cependant, à son avis, l'essentiel dans la mise en �uvre de ce plan est le soutien de Washington.
Le président syrien ne croit pas que cela soit possible, estimant que "les Etats-Unis ne souhaitent pas l'instauration de la paix au Proche-Orient". "Rien ne prouve que les Etats-Unis sont prêts à jouer le rôle de médiateur dans le règlement du problème proche-oriental", a-t-il fait remarquer.
L'Occident considère la Syrie comme un "bouc émissaire" et l'accuse de soutenir le terrorisme. Pour se disculper de son intervention en Afghanistan et en Irak, a ajouté Bashar al-Assad.
Il a soutenu le droit du peuple irakien d'opposer la résistance à l'occupation et rejeté les accusations américaines adressées à Damas d'envoyer des terroristes en Irak.
"Les actions armées sont hors la loi, c'est pourquoi nous ne les soutenons pas. Quant à la résistance, nous croyons à cette philosophie, ce qui ne signifie nullement que nous apportons une aide matérielle à la résistance irakienne ou que nous lui livrons des armes", a résumé Bashar Al-Assad.
