Dans le diplôme qui a été remis à Saakachvili lors d'une cérémonie organisée dans la salle de conférence de l'établissement il est indiqué que cette distinction a été attribuée "pour contribution au devenir de la démocratie en Géorgie, promotion de la justice et des droits de l'homme, réformes administratives économiques et universitaires, développement des relations avec Israël et de l'amitié avec l'Université de Haifa".
Dans sa réponse le président géorgien revêtu d'une toge rouge et noire s'est arrêté en détail sur le bilan de ses trois années de gestion, faisant valoir une augmentation de neuf fois du budget de son pays, l'amélioration du climat d'investissement et les succès remportés dans la lutte contre la corruption, reconnus par la communauté mondiale.
"Il y a trois ans mon gouvernement et moi-même avions hérité d'un Etat en ruine. Même aujourd'hui, en jetant un regard sur cette période, il est difficile de croire que mon pays avait pu être mis dans un tel état de délabrement. La faillite était totale et, chose essentielle, il n'y avait presque plus aucun espoir de relèvement", a dit Mikhaïl Saakachvili.
"Mais aujourd'hui le budget de la Géorgie est neuf fois plus important qu'il y a trois ans. Seulement cette progression n'est pas due aux investissements étrangers directs ni aux recettes procurées par le pétrole, elle est le fruit du fonctionnement normal d'un Etat, de l'efficacité de la lutte contre la corruption", a-t-il poursuivi.
Le président géorgien a aussi indiqué que pour la Banque mondiale la Géorgie était l'un des pays au monde où le climat d'investissement était des plus favorables.
"La Banque mondiale a reconnu que nous étions le pays a économie de transition qui combattait le mieux la corruption. Quant à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, elle a classé la Géorgie parmi les pays européens les moins corrompus", a annoncé Mikhaïl Saakachvili.
