"Ce sont des propositions très concrètes et mesurées, basées sur le projet européen de résolution", a dit Vitali Tchourkine à l'issue de consultations informelles du Conseil de sécurité.
Le projet "européen" de résolution du Conseil de sécurité avait été déposé au nom de la Grande-Bretagne, de la France et de l'Allemagne. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, l'avait qualifié d'inacceptable pour la Russie en raison d'une trop grande dureté qui placerait Téhéran dans l'isolement.
"La résolution sur l'Iran doit assurer des conditions pour la poursuite du dialogue", a dit Vitali Tchourkine. La position de Moscou consiste à empêcher l'enrichissement d'uranium et le transfert de technologies nucléaires qui pourraient être utilisées à des fins militaires.
"Dans le même temps il (le projet de résolution) doit laisser la porte ouverte aux négociations avec les Iraniens et ne pas comporter de clauses susceptibles d'empêcher un règlement négocié de ce problème compliqué", a dit le représentant permanent de la Russie à l'ONU.
