Grippe aviaire: la Chine nie le manque de transparence vis-à-vis de l'OMS

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Pékin rejette les accusations de manque de transparence et de coopération dans sa gestion de la grippe aviaire formulées par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), indiquent les médias chinois et hongkongais.
HONG KONG, 11 novembre - RIA Novosti. Pékin rejette les accusations de manque de transparence et de coopération dans sa gestion de la grippe aviaire formulées par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), indiquent les médias chinois et hongkongais.

Conformément à ses engagements, la Chine a fourni à l'OMS des souches de virus de la grippe aviaire recueillies dans le pays depuis 2004, qui devront être envoyés à un laboratoire américain, a confirmé à RIA Novosti samedi le représentant de l'OMS à Pékin.

La Chinoise Margaret Chan, ancienne responsable de la santé publique à Hong Kong, a été désignée jeudi au poste de directeur général de l'OMS. De nombreux experts espèrent qu'elle arrivera à améliorer la coopération entre l'OMS et la Chine.

Le ministère chinois de l'Agriculture a également rejeté vendredi une étude de chercheurs de Hong Kong et des Etats-Unis affirmant qu'une nouvelle souche du virus H5N1 avait été détectée en Chine. Cette souche, dite "du Fujian", serait particulièrement résistante aux vaccins actuels, selon cette étude, publiée dans la revue américaine "Proceedings of the National Academy of Sciences".

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