Le chef de l'Etat sera poursuivi pour des délits sexuels moins graves commis à l'égard de ses subordonnées. Selon les renseignements du journal, cela aura lieu en mars 2007, au plus tard.
On s'attend à ce que le procureur général Menahem Mazuz fasse, début décembre, une déclaration sur la décision de principe de poursuivre Moshé Katzav qui est également soupçonné d'escroquerie et d'abus de pouvoirs.
Selon la législation, le président bénéficie d'une immunité contre les poursuites judiciaires et ne peut être traduit en justice qu'après expiration de son mandat, en cas de démission volontaire ou d'impeachment.
Les avocats de Moshé Katzav ont maintes fois laissé entendre que leur client était prêt à démissionner avant terme, si le parquet général décidait de lancer officiellement des poursuites contre lui.