Ouverture du 2e sommet des pays d'Amérique latine à Cochabamba en Bolivie

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MEXICO, 8 décembre - RIA Novosti. La ville bolivienne de Cochabamba où s'ouvrira le 8 décembre le 2e sommet des chefs d'Etat et de gouvernement d'Amérique latine servira de scène historique à la création de l'union sud-américaine de nations dont rêvait Simon Bolivar, a estimé le président bolivien Evo Morales.

Les délégations de tous les 14 pays de la région, conduites par leurs plus hauts dirigeants, à l'exception de la délégation colombienne, participeront à la rencontre, a annoncé l'agence d'information publique de Bolivie.

Le président colombien Alvaro Uribe ne pourra pas se déplacer à Cochabamba à cause de l'aggravation de la situation dans son pays où les chefs des formations armées illégales ont annoncé leur décision unilatérale de se retirer des négociations de paix.

L'ouverture du sommet a été précédée, jeudi, par une conférence des ministres des Affaires étrangères et de leurs adjoints qui ont approuvé l'ordre du jour définitif de la rencontre des présidents et apporté les dernières corrections au texte de la déclaration finale.

Le comité d'organisation a diffusé le même jour une déclaration soulignant que "deux ans après l'institution de la Communauté sud-américaine de nations décidée par les chefs des Etats de la région en décembre 2004 dans la ville péruvienne de Cuzco, le moment est venu de réaliser des mesures concrètes et efficaces pour créer une union réelle des pays de la région".

Le sommet tracera les grands axes et étapes des efforts conjoints des Etats sud-américains compte tenu des particularités de chaque pays, ainsi que des disparités économiques et sociales, ce qui permettra d'obtenir finalement une intégration véritable au sein d'une union de nations.

De l'avis du président bolivien, partagé par la majorité des participants à la rencontre, "seul un mécanisme d'intégration unique à l'instar de l'Union européenne est capable d'assurer, dans le contexte de la mondialisation économique et politique, la compétitivité des économies de la région sur le marché mondial et le niveau de développement nécessaire pour régler les problèmes socio-économiques, en premier lieu le problème de l'éradication de la pauvreté".

"L'idée bolivarienne de l'union sud-américaine de nations est aujourd'hui plus proche que jamais de sa réalisation. L'époque actuelle, où se produisent des changements politiques sérieux en Amérique latine et où naissent des mouvements sociaux dans l'ensemble du continent, est la plus propice à la création d'une telle union", a souligné Evo Morales.

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