"Tandis que, dans le monde entier, on marque la semaine internationale des droits de l'Homme et que l'on renouvelle les engagements solennels de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, rédigée après les atrocités de la Seconde Guerre mondiale, le régime iranien persiste à vouloir remettre en question la réalité historique de ces atrocités et à fournir une plate-forme à la haine", lit-on en substance dans ce document.
"Le rassemblement de négationnistes à Téhéran est un affront au monde civilisé tout entier, ainsi qu'aux valeurs iraniennes traditionnelles de tolérance et de respect mutuel", note dans sa déclaration l'administration américaine, tout en ajoutant que "les Etats-Unis continueront de soutenir ceux en Iran et ailleurs qui s'appliquent à promouvoir les droits de l'homme et sa dignité".
"Les Etats-Unis seront avec eux dans leur lutte contre l'oppression, l'injustice et la tyrannie", dit le document.
Selon les médias américains, la conférence de Téhéran a réuni 67 représentants de 30 pays du monde, y compris l'ancien représentant républicain de Louisiane David Duke, ex-dirigeant du Ku Klux Klan (organisation raciste américaine).
"La liberté d'expression est nécessaire, et le fait que l'on ne peut pas discuter librement du Holocauste est un scandale", a notamment déclaré David Duke à l'agence Reuters, en expliquant sa présence à la conférence de Téhéran.
Mardi, en face du bâtiment de la représentation permanente de l'Iran auprès de l'Organisation des Nations Unies à New York, une manifestation de protestation massive aura lieu contre la conférence sur l'Holocauste qui a été organisée à Téhéran avec le soutien des autorités iraniennes.
