D'abord, il a entonné en la paraphrasant la chanson de Santa Claus en substituant son propre nom à celui du Père Noël américain.
"J'ai établi la liste des garnements et des enfants sages. Ban Ki-moon est arrivé", a entonné le nouveau secrétaire général de l'ONU.
Ces propos n'ont pas suscité beaucoup d'applaudissements parmi le personnel du secrétariat de l'ONU qui attend avec une certaine appréhension le "coup de balai" promis après le Nouvel An. Ban Ki-moon a aussi annoncé qu'il entendait réduire les effectifs de son secrétariat personnel et rendre ses membres plus responsables.
Au siège de l'ONU, Première avenue, des rumeurs circulent déjà selon lesquelles le Sud-Coréen souhaite attaquer sa journée de travail à huit heures (ordinairement Kofi Annan se présentait à dix heures). Des témoins affirment même que quand il avait fait une apparition surprise au célèbre café de l'ONU donnant sur l'Hudson, bien des "habitués" s'étaient glissés sous les tables...
"Vous savez, messieurs du corps journalistique, quelques surprises peuvent vous attendre", a annoncé d'un ton assez mystérieux Santa Claus qui est aussi secrétaire général.
Néanmoins, la gent journalistique a fait sienne l'image que Ban Ki-moon a donné de lui dans une atmosphère informelle.
Les journalistes m'ont toujours attribué des sobriquets, a honnêtement admis le secrétaire général. A Séoul c'était Anguille glissante, à New York les médias locaux lui ont collé l'étiquette de Diplomate Tefal.
"Effectivement, aux conférences de presse Ban Ki-moon montre cette aptitude à détourner les questions en prêchant "la paix et l'amitié" et justifiant ainsi sa réputation de diplomate confirmé.
